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caroline Renault centenaire
10 avril 2009

En metro, entrain, enbarque, en bateau...

les cent et une aventures de caroline renault;  auto biographie

EN METRO,EN TRAIN,EN BARQUE,EN BATEAU

j'ai tout essayé : le bateau, le train, le métro, la barque, la grue, le porte voiture, et presque l'avion mais ou je suis la mieux, c'est bien sur une petite route, avec mes quatre roues !

Au début, je faisais tout par la route et m'en trouvais bien; c'était des fois un peu long, et il me fallait deux jours pour faire Chatel-Paris ou l'inverse,  mais je ne comptais pas mon temps, et celui de mon pilote n'était pas limité ;  plus tard, quand il est entré dans la vie active  (je veux dire la vie rénumérée), il avait moins de temps ou en était plus avare, et il a commencé a me faire monter sur des engins plus rapides pour les courses lointaines ; pour le "Paris -Courseules" nous n'étions que deux à avoir fait la course par la route, la Delage de Douville (ami de Zaza) et moi; cette gamine avait quatre cylindres et allait plus vite que moi dans les cotes ; je la rattrapais dans les descentes ; à 800 mètres de l'arrivée,elle allait me doubler, j'ai fait semblant d'aller tout droit, et obliqué sur la route  de Courseulles à droite au dernier moment ; ma concurrente allait trop vite pour changer de direction impromptu ,et c'est comme ça que j'ai gagné la course . Les autres voitures étaient venues par le train, ce qui est peu sportif . Nous deux avions refusé,offensées,cette facilité . Une ou deux anciennes étaient venues sur une remorque aménagée spécialement pour elles, mais ceci était alors considéré comme un luxe inoui, pour des voitures démodées ; plus tard, au fur et à mesure que nous sommes devenues des objets de collection et de valeur, cette pratique s'est développée, et maintenant, chacune d'entre nous a son porte voiture, mais la pluspart en abusent et deviennent quasi impotentes . Un jour nous fumes invitées en Espagne, tous frais payés ,por participer à la rétrospective "Barcelonne Sitges", avec tous les collectionneurs Espagnols du régime de Franco.

Grandissime manifestation : les pilotes et leur épouse venaient en avion, les voitures par le train, le tout payé par la ville de Barcelonne.

C'était mon premier voyage en train : nous étions toutes venues à la gare de Lyon marchandises pour reembarquer, ce qui fut un peu long , nos pilotes désirant assister  et participer aux opérations d'expédition et d'emballage. Mème chose à l'arrivée à Barcelonne.

Ce voyage ne m'avait pas impressionnée outre mesure,et, après un grandissime rallye Hibérique, nous devions revenir par Albi avec  la Clément- Bayard de Serge Broussine : Albi n'avait pas de quai de déchargement, et nous devions arriver,Clémentine et moi, dans une gare proche équipée d'un quai pour descendre les voitures .   Ah ,latète de Serge et de Christian quand ils sont venus nous chercher !

  La Clémentine était toute disloquée et  moi , j'avais un strabisme épouvantable des roues avant et des phares, et ma manivelle m'écrasait le bas ventre . Avec la délicatesse d'un forgeron,  à grands coups de masse et de ma fameuse grosse clé à molette de locomotive, Christian me rafistola tant bien que mal , et put me mettre en route avec ma manivelle redressée .                  Les explication de l'employé SNCF étaient assez confuses et ils ne surent jamais exactement ce qui s'était passé à la frontière lors du changement de wagon necessité par une différence de largeur de voies entre les deux pays à l'époque.

Moi je sais ce qui s'est passé :  il n'y avait pas de quai à hauteur, alors ils ont mis deux planches entre le wagon et le sol, un employé espagnol s'est mis à mon volant,et ils m'ont descendue ; seulement voila : moi je n'ai pas des freins comme une voiture moderne, que sur les roues arrière, et il faut pas leur en demander trop ;  j'ai donc dévallé la rampe à toute vitesse et me suis plantée dans le ballast ! cul par dessus tète .

  Bon, j'ai quand mème fait la journée à Albi en disant que j'étais la voiture de Toulouse Lautrec et que c'est pour ça que je marche un peu de travers .

   On est rentrées le lendemain sur Paris, mais depuis , je n'ai plus voulu remonter dans un wagon de chemin de fer .

  Ah si pourtant, mais ce n'était pas tout à fait le chemin de fer, c'était LE METRO !   La RATP voulait redorer son blason et ne plus etre considérée comme le transport du pauvre ;  elle voulait soigner son image, restaurer ses stations, faire des évènements culturels dans son enceinte: concerts, expositions, évènements divers, vidéos etc     elle avait donc demandé au club des "teuf-teuf" quelques voitures anciennes pour les exposer dans plusieurs stations.    On avait  rendez vous à la gare de triage métro près de La Vilette ,en fin d'après midi, pour que nos pilotes nous fassent monter sur des wagons plateaux et veillent à notre arrimage . Nos pilotes devaient nous attendre après minuit, à la station de métro qui nous avait été attribuée : moi c'était " CAMBRONNE, " ah ben m ., comme vous dites . La , nos pilotes ont attendu que passe le dernier métro , que soient poliment évacués les clochards du quai , et qu'arrive le convoi qui nous amenait . Christian m'a descendu avec précaution, a vidé mon réservoir, ( on sait jamais) ,et a veillé à ma mise en exposition.   Quinze jours plus tard, on a refait la mème opération dans l'autre sens, a la mème heure pour le réembarquement , mais tôt le matin pour ma récupération . Ne croyez pas, les gens qui prennent le métro savent que l'automobile existe mais beaucoup de jeunes ne savaient pas que c'était depuis si longtemps !

  Par contre, moi je suis sure  que ,si beaucoup d' humains ont pris le métro au moins une fois dans leur vie, peu de voitures  automobiles peuvent se vanter de l'avoir fait !

   Mes expériences en bateau sont plus contrastées : la première fut ,lors d'un tour de France GMA,  à Calais : j'ai calé , juste au moment d'embarquer, les autres concurrents m'ont poussé pour ne pas retarder l'embarquement pour l'Angleterre, mais j'avais honte ; était ce l'apréhension de devoir rouler à gauche, ou un peu de honte devant toutes ces voitures Anglaises anciennes qui nous escortaient , qui étaient plus neuves que neuves ou totalement dans leur "jus" d'origine ?  J'ai pas eu trop de mal à rouler à gauche, surtout que mon volant est à droite, comme les Anglaises,ce qui est pure logique automobile : vous avez le volant à droite , vous roulez à gauche, vous avez le volant à gauche , vous roulez à droite ; si vous aviez le volant au milieu ("'panoramique Packard "je crois), rouleriez vous au milieu ?    Par contres je ne roule pas plus vite à gauche qu'a droite,et au retour, bien quayant roulé très vite, j'étais un peu, voir beaucoup en retard sur les autres ; en haut de la falaise de Douvres, j'appercevais au port notre ferry, et il me restait dix minutes avant le départ; Bryan Goodmann notre hôte , nous  fit signe d'activer, j'activai au maximum et nous arrivames au quai d'embarquement juste à temps.........pour voir la passerelle remonter !et le ferry partir !

   Bryan intercéda pour nous et nous obtimes une place pour le passage suivant ,quelques heures après;  de Calais à Dunkerque ,l'etape, il y a peu de km, mais de nuit ,avec juste des feux de position, dans une circulation dense, je trouvais le temps bien long, et Christian aussi .  Moins stressantes étaient les traversées de la Gironde entre Royan et Le Verdon et la on m' attendait ,mème quand j'avais de petits problèmes d'allumage ou de carburation, ce  que Christian réparait pendant la traversée ; mème qu'une fois, par forte houle, travaillant la tète en bas,il a vomi sur mon moteur ! déja que je sens l'essence et l'huile chaude !

   J'ai fait aussi un tour de barque sur la Loire, dans une gabarre restaurée il y a quelques ans; mon embrayage vétait un peu fatigué et j'avais du mal à remonter, mais quel honneur.   Quand j'étais plus jeune il m'arrivait de prendre le pont transbordeur pour aller de Chatelaillon à Royan, mais il y avait une longue attente, comme pour le bac de  l'ile de Ré : le transbordeur fut désaffecté et remplacé par un pont levis puis par un pont très haut, (Bouygues bien sûr),tout comme le bac de Ré .  Ce transbordeur Eiffel fut finalement restauré à l'identique, à grand frais ,mais ne transporte plus que des piétons ce qui est bien dommage et démontre un excès du principe de précaution . Pour le centenaire de cet ouvrage d'art,quelques admirateurs de l'ouvrage avaient organisé une rétrospective a laquelle étaient conviés quelques collectionneurs  dont nous ,et les autorités . Christian s'était étonné que l'usage de cet ouvrage soit limité aux piétons , et avait obtenu du directeur l'autorisation spéciale et gratuite de mon passage par le transbordeur plutôt que par le pont Bouygues que j'ai du mal à grimper (le pont) ; je n'ai utilisé cette faveur que deux fois.

Dans les airs , je n'y suis allé qu'une fois pour grimper  sur la terrasse d'un  centre commercial de la place d'Italie, grace  à une énorme grue  qui nous enlevait , élevait et déposait sur le toit , d'ou nous nous rendions dans les allées du centre commercial ,en exposition .

  En avion, presque  : nous étions plusieurs candidates patronnées par les automobile clubs et le gouvernement pour aller participer au tour d'Australie, tous frais payés et transport en avion , ça c'était quelque chose ; j'aurais peut ètre eu quelques difficultés à parcourir les longues étapes, mais quel pied!

    Hélas deux plongeurs ont créé un incident diplomatique  en coulant le RAINBOW WARRIOR, ce qui a fortement compromis la participation Française à ce grand projet qui est ,lui aussi , tombé à l'eau .

          Je n'ai ,pour le moment, aucun projet de mise en orbite.

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